Monsieur le ministre chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, vous vous êtes rendu la semaine dernière à Yutz, en Moselle, où vous avez pu visiter le centre de formation aux métiers de l'industrie et de la métallurgie, le CEFASIM, et souligner l'importance de l'apprentissage pour la compétitivité de notre industrie.
Vous avez par ailleurs rencontré les syndicats du site ArcelorMittal de Florange et vous avez à nouveau évoqué les engagements pris par ArcelorMittal et l'État français pour ce qui concerne le site de Gandrange.
S'agissant de ces deux sites du groupe ArcelorMittal, l'engagement du Président de la République et du Gouvernement est fort et n'a jamais failli, et la visite aujourd'hui de François Hollande et Martine Aubry à Gandrange paraît bien tardive aux yeux de tous les salariés de la sidérurgie lorraine. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. Hollande a attendu d'être en campagne pour se préoccuper de la situation de la sidérurgie lorraine, oubliant au passage les promesses non tenues de François Mitterrand à la Lorraine et à sa sidérurgie ! (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Permettez-moi de vous rappeler ses propos à Longwy, en octobre 1981 : « Aucun poste de travail ne peut être supprimé dans la sidérurgie sans qu'un autre n'ait été créé auparavant dans un autre secteur ». Pourtant, des milliers d'emplois ont disparu en Lorraine. Comment osez-vous nous parler d'abandon et d'échec, Monsieur Dussopt ?
Monsieur le ministre, vous qui vous impliquez beaucoup dans ces dossiers, notamment pour ce qui est du plan de revitalisation de Gandrange et du projet ULCOS à Florange, pouvez-vous nous rappeler les engagements pris par ArcelorMittal sur ces deux sites ainsi que l'action engagée par le Gouvernement pour défendre l'industrie lorraine et tous ses salariés ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)