Après un demi-siècle d'oppression par la junte militaire, nous assistons aujourd'hui à une transformation spectaculaire de la Birmanie. Certains parlent même d'un « printemps birman ».
Depuis l'arrivée à la tête du pays d'un gouvernement civil, la vie politique birmane change en profondeur et il y a enfin des signes d'ouverture tels que le vote de lois sur le droit de grève, de manifestation, d'association (Exclamations sur les bancs du groupe GDR) ou la création d'une Commission nationale sur les droits de l'homme. (Mêmes mouvements.)
Le LND, parti d'Aung San Suu Kyi, a été légalisé et cette dernière est enfin autorisée à se présenter aux élections partielles d'avril prochain.
Vendredi dernier, 651 prisonniers dont 300 prisonniers politiques ont été libérés. Enfin, le cessez-le-feu a été signé avec l'ensemble des minorités ethniques.
Monsieur le ministre, vous qui venez de rencontrer le prix Nobel de la paix, mais également le président birman, quelle est votre analyse de la situation politique en Birmanie ? Les progrès constatés sont-ils irréversibles?
Les États-Unis et l'Union européenne imposent encore des sanctions au pays pour punir les violations des droits de l'homme : faut-il désormais les lever ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)