Monsieur le ministre, vous avez souligné les éléments d'inquiétude potentielle liés à l'infiltration de talibans, à l'instabilité de l'Afghanistan et au trafic de drogue. Il y a une dizaine d'années, à la demande du président Karzaï, nous avions mis en place des programmes de substitution de la production de drogue, par de la production de safran par exemple. Je crois savoir que ces programmes de substitution ont échoué. La volonté politique n'est aujourd'hui peut-être plus la même.
Par ailleurs, un indicateur de la stabilité du pays qui devrait être essentiel pour les politiques de coopération est la place des femmes, notamment dans l'éducation. Il y a là aussi une dizaine d'années, à l'occasion du programme de réconciliation en Afghanistan, la place des femmes aussi bien en politique que dans les programmes d'éducation ou le monde professionnel avait été mise en avant. J'ai aujourd'hui le sentiment d'une régression. Nous aurions à mon sens tout intérêt à conforter ces avancées qui sont l'un des éléments stabilisateurs du pays.