Ce débat important est également complexe car il soulève plusieurs questions et, tout d'abord, celle de l'articulation entre la démocratie sociale et la démocratie politique – je suis heureux qu'Alain Vidalies reprenne à ce propos le point de vue que j'ai formulé hier. Dans le cas d'espèce, la démocratie sociale doit évidemment s'exprimer, la démocratie politique prenant ensuite le relais car la décision appartient in fine aux politiques.
En outre, les questions liées au rapport de la commission d'enquête, aux réunions en cours et au calendrier ont été évoquées. Ces deux derniers points sont particulièrement préoccupants, M. Van Craeynest vient de le dire, puisque la dernière réunion doit avoir lieu au plus tard le 11 avril prochain.
Le système actuel a besoin d'être clarifié et beaucoup plus strictement encadré sur deux points : la formation des responsables des comités d'entreprise et la transparence vis-à-vis des mandants, soit, des personnels. J'ajoute que cette transparence s'impose quelle que soit la taille de l'entreprise, qu'elle emploie 50 ou 5 000 personnes.