S'agissant de la reconversion des sportifs de haut niveau, nous sommes d'accord sur le diagnostic, mais ce n'est pas en demandant un rapport au Gouvernement qu'on va régler le problème ! Il faut traiter la question dans le cadre plus général de la place du sport dans notre pays. Avis défavorable, donc.
Pour le reste, permettez-moi de rappeler que je préside depuis mars 2011 le Comité du supportérisme, qui essaie de régler les problèmes liés au comportement de certains supporters et à la délinquance autour des stades et durant les compétitions. Sa mission est d'identifier plus précisément les acteurs de ce milieu et de conclure avec eux un contrat de confiance, afin d'aboutir à une sorte de guide des bonnes conduites entre les services de l'État, les collectivités et les supporters. Via ce comité, nous souhaitons travailler, en amont, sur la prévention car nous disposons d'un arsenal législatif suffisant en matière de répression. Inutile d'en rajouter !
Quant aux tarifs des licences, ce n'est pas à l'État de les fixer ! Cela étant, les collectivités territoriales ont aussi un rôle à jouer : ainsi, dans ma commune, on applique le quotient familial pour l'adhésion aux associations sportives ; la municipalité compense ainsi le manque à gagner pour les associations.