On aura décidément tout entendu : « prise d'otages », accusation – cela faisait longtemps – de retour au communisme dans les pays de l'Est… (Rires)
L'atterrissage de nos collègues de la majorité semble particulièrement difficile ! (Sourires)
Les raisons qui motivent les grèves sont aussi celles qui expliquent les prestations défectueuses des compagnies, en particulier d'Air France. Les usagers, a-t-on dit, souffrent des conséquences des grèves ; j'aimerais citer un autre exemple en évoquant une situation que j'ai moi-même vécue le 30 décembre dernier. À Clermont-Ferrand, un avion qui devait décoller vers onze heures a été annulé pour raisons techniques. Les trente passagers prévus n'ont eu d'autre solution que d'attendre près de sept heures l'avion suivant, parce qu'il aurait été trop coûteux de mettre à leur disposition un bus à destination de Paris ! Cette recherche systématique d'économies et les contraintes quotidiennes qu'Air France fait subir à ses usagers en ne fournissant pas les prestations auxquelles elle s'engage rejaillissent indirectement sur les conditions de travail et les salaires, ce qui entraîne des actions revendicatives et de grève. Pensez-y avant de tenir des propos caricaturaux et de raconter n'importe quoi !