Sachez que je suis le premier à le déplorer.
Je me permettrai de vous apporter quelques précisions sur trois points :
Sur la semestrialisation tout d'abord, vous dénoncez le rôle que jouent certains officines privées dans la mise à niveau de certains étudiants. Mais précisément, le principe de la semestrialisation permettra à des étudiants de se renforcer sur le plan scientifique en allant dans les facs de sciences et en ayant la possibilité, au bout de douze ou dix-huit mois, de revenir dans la filière santé avec plus de chance de réussite. C'est un élément important du plan que nous proposons, qui va à l'encontre de cette idée selon laquelle seule des officines privées pourraient renforcer le potentiel de nos étudiants. Nous souhaitons leur donner davantage de chances. S'il est déconseillé à ces jeunes gens de rejoindre des filières de sciences humaines, c'est parce que nous souhaitons que ces étudiants puissent se renforcer sur le plan scientifique afin de revenir dans les filières santé. Ceux qui voudront réellement aller vers les filières de sciences humaines en auront la possibilité ; mais à mon avis, ils devront choisir cette solution à l'issue de la première année de licence et non pas au bout du premier semestre.
La notion de semestrialisation, évoquée par les uns et par les autres, nous semble donc un élément important de cette réforme.
Vous avez par ailleurs développé des éléments contradictoires sur le périmètre de la réforme. D'un côté, vous dites qu'il faut intégrer tout le monde, de l'autre côté, certains d'entre vous ont regretté qu'on y intègre les pharmaciens. Je ne comprends pas : vous voudriez qu'on y mette les infirmières et les kinés, mais pas les pharmaciens ? Il semble qu'il y ait un trouble dans votre esprit.