Il me semble par conséquent que nos facultés de médecine devraient enseigner les sciences humaines et l'éthique.
Le quatrième point est celui des concours séparés. Le fait que seuls les étudiants ayant obtenu les meilleurs classements puissent choisir leur spécialité engendre un sentiment d'échec et, qui plus est, heurte parfois la logique. Ainsi, l'année dernière, l'étudiante classée première au concours de Marseille voulait choisir la spécialité de sage-femme. En ce qui me concerne, j'ai eu la chance que ma fille, qui voulait s'orienter vers la filière « médecine » ait obtenu les résultats lui permettant de le faire, mais les choses ne sont pas toujours aussi simples !
Pour terminer, madame la ministre, j'aurais une question à vous poser et je souhaiterais également être rassuré sur un point. Ma question porte sur les kinésithérapeutes qui, dans 70 % des facultés, se présentent au concours commun. Pourquoi ne pas avoir créé une cinquième branche à leur intention ? Je suis bien placé pour savoir que, sans les kinésithérapeutes, les chirurgiens orthopédistes ne pourraient pas faire grand-chose ! J'ajoute que l'application du système LMD à la filière de santé permettrait d'offrir davantage d'équivalences – je pense notamment aux infirmières et aux orthophonistes. Certes, cela coûterait plus cher,…