Je vous ai écoutée avec beaucoup d'intérêt, madame la secrétaire d'État, mais j'ai du mal à comprendre la distinction jésuitique que vous faites entre, d'une part, le moment où un médicament est présenté par un délégué et, d'autre part, le moment où celui-ci vérifie qu'il a été correctement prescrit et n'a pas posé de problèmes. Dans la vraie vie, ce n'est pas ainsi que les choses se passent. En fait, le délégué hospitalier présente à un médecin, dans le cadre d'une promotion ou d'une information, des médicaments qui n'ont pas encore été prescrits et, dans le même temps, il interroge le médecin sur ceux qu'il a déjà prescrits. Le dispositif que vous proposez est donc ingérable.
En outre, avant de rentrer dans le cadre de la convention, il va falloir demander au directeur de l'hôpital si l'on est déjà venu, si le praticien était convaincu et a prescrit les médicaments. C'est impossible !
Pour ces raisons, je demande, au nom du groupe UMP, le rejet de l'amendement n° 43 du Gouvernement.