Avant de donner l'avis de la commission, je voudrais souligner le manque de courage de nos collègues socialistes. Ceux-ci prétendent ne pas vouloir se mêler des débats internes à l'UMP, mais le débat existe également au sein du groupe SRC. À preuve, si M. Bapt semble plutôt favorable à l'amendement de M. Lefrand, Mme Lemorton, elle, ne s'est pas prononcée clairement sur le sujet ; quant aux sénateurs socialistes, ils sont opposés à cet amendement, puisqu'ils sont revenus au texte initial. Encore une fois, chers collègues socialistes, vous faites preuve d'un manque de courage sur des sujets qui méritent d'être débattus.
J'en viens maintenant à l'avis de la commission. Les membres de la commission des affaires sociales ont jugé que le texte issu de la première lecture à l'Assemblée nationale était équilibré et ils ont donc souhaité revenir à ce texte, qui permet en effet de garantir la sécurité sanitaire, en renforçant la transparence des liens d'intérêt et la pharmacovigilance et en créant une nouvelle agence du médicament. C'est ainsi que la commission a adopté l'amendement de Guy Lefrand, qui a été, de ce fait, intégré au texte que nous examinons.
Par souci de cohérence, je donne donc un avis défavorable à l'amendement n° 43 du Gouvernement.