La réponse du rapporteur à Mme Fraysse n'est pas recevable. Les associations ont besoin d'un budget pour fonctionner. Si elles le pouvaient indépendamment des laboratoires, elles en seraient très satisfaites. Seulement, une épée de Damoclès est suspendue sur ces associations, dont le budget doit être reconduit chaque année. Or elles sont essentielles puisqu'elles s'adressent à des malades atteints de pathologies chroniques. Les malades, comme leur entourage, ont besoin d'échanger sur ces pathologies qui les mettent souvent en très grande difficulté. L'apparition du SIDA a d'ailleurs changé la donne en conduisant les malades à se réunir.
Si ces associations pouvaient fonctionner de manière indépendante, avec de l'argent public…