Le problème, c'est qu'il est difficile de trouver des experts qui acceptent, pendant un temps de leur vie professionnelle, de se consacrer à l'expertise : c'est une spécialité noble, mais négligée et mal considérée.
Lorsqu'un expert, un clinicien, un scientifique quel qu'il soit consacre à l'expertise quelques années de sa vie – trois ans, cinq ans, peut-être renouvelables une fois –, en dehors de tout lien d'intérêt, il faudrait que ce temps soit reconnu et valorisé dans sa carrière.
Voilà pourquoi ce volet portant sur l'enseignement supérieur et la recherche – je l'avais déjà souligné hier à la tribune, sur d'autres plans et avec d'autres exemples – me semble manquer dans votre projet de loi.