Eh oui, encore un !
C'était, hélas ! la première étape d'une manoeuvre de déstabilisation bien préparée. Votre réforme devait aussi, aviez-vous promis, servir à revaloriser le travail parlementaire. Parmi ceux qui vous avaient crus, certains commencent à renifler le piège. Ils sont méfiants, et j'ose espérer qu'ils ne vous croiront plus.
Quant à moi, j'étais venu ici plein d'illusions et de bonne volonté. J'avais écouté des gens du peuple, nos électeurs – mais aussi vos électeurs. Et que nous disaient-ils ? Arrêtez de faire des lois trop vite, arrêtez de faire des lois mal bâties, trop compliquées, trop nombreuses ; arrêtez cette logorrhée législative, prenez le temps de la réflexion, écoutez le bon sens et cessez de compliquer la vie de millions de personnes en changeant systématiquement le cadre législatif et réglementaire ! Ces électeurs étaient des commerçants, des professionnels du droit, des artisans, des travailleurs, qui en ont assez de la modification incessante du droit.