D'abord, le Livre blanc : c'est logique. Ce Livre blanc a défini une stratégie et c'est ce qui lui était demandé. On peut être d'accord ou non sur le fond – je me suis déjà exprimé sur ce sujet – mais, sur la forme, il fallait que ce processus précède la loi de programmation. C'est à celle-ci, à présent, de décliner les orientations en choix concrets.
Deux regrets. D'abord, il a fallu du temps pour que le Parlement discute de cette loi de programmation, qui aurait pourtant dû précéder toute loi de finances annuelle.
Ensuite, cette LPM se retrouve polluée, parasitée par des dispositions qui n'ont rien à y faire, comme celles de l'article 5 ou celles relatives à l'extension du secret défense.
Lors de la précédente loi de programmation, le 28 novembre 2002, je me suis abstenu, estimant, malgré le manque de novation, que l'engagement était suffisamment clair et conséquent. Dès le 7 novembre 2005, j'ai affiché ma déception en découvrant un sous-calibrage des crédits nécessaires au respect des volumes d'équipement.