Vous le savez, ce dossier me tient particulièrement à coeur. J'ai écrit un rapport sur le sujet, je vous en parle régulièrement. Frappez, frappez, et l'on vous ouvrira ! (Sourires.) Le 2 juin dernier, je vous ai une nouvelle fois posé la question afin de connaître votre opinion sur le sujet : déconstruction « classique », si je puis dire, ou océanisation ? Votre réponse a été claire, et je vous en suis reconnaissante : vous préconisez la déconstruction. Pour cela, les moyens financiers sont indispensables. Je note avec satisfaction qu'un crédit de 100 millions d'euros y est consacré pour les six années à venir. Mais ce ne doit être qu'un début. À l'heure du Grenelle de la mer et du Grenelle de l'environnement, il faut poursuivre dans cette voie.
J'aurais aimé, si j'en avais eu le temps, parler de l'exercice de l'autorité de l'État en mer, des opérations extérieures, de la réserve, de la gendarmerie, à laquelle nous sommes tous attachés, les maires ruraux notamment.
Pour tous les arguments développés ici, mais aussi et surtout parce que je suis heureuse d'être de ceux qui donnent à nos armées les moyens de leurs objectifs, je voterai, tout comme les membres du groupe auquel j'appartiens, la loi de programmation militaire 2009-2014. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)