Expliquez-moi donc, monsieur le ministre, pour quelle raison les mots « défense européenne » n'apparaissent jamais dans le projet de loi de programmation militaire ? Pour quelle raison avez-vous systématiquement refusé en commission les amendements qui tendaient à les y introduire ? Et – question annexe, mais tout de même intéressante – pour quelle raison ce débat, initialement prévu dans le courant du mois de mai, n'a-t-il lieu que ce soir, c'est-à-dire au lendemain des élections européennes ?
En matière de financement et d'équipements, ce projet de loi de programmation militaire contient beaucoup d'éléments. À ce titre, il reste dans la continuité des précédents. Vous n'avez pas encore cédé à la tentation que vous fustigiez il y a quelques mois, chez certains de nos partenaires, de réduire trop sensiblement les dépenses militaires.