Je prolongerai l'excellente démonstration de François Pupponi en expliquant la raison de l'introduction de cet article 3 dans le texte. Il s'agit en l'occurrence d'une véritable imposture. Tout est venu en effet de la défaillance du dispositif de maintien de l'ordre à Strasbourg. Du fait de très graves défaillances dans la chaîne de commandement, un quartier populaire – pas celui du sommet des chefs d'État – a été abandonné et livré aux casseurs pendant près de deux heures.