Ces organismes souhaitaient que leurs crédits apparaissent hors CAS Pensions, ce que nous avons fait cette année.
Le fait de proposer aux cadres des contrats à durée indéterminée facilitera leur recrutement. Les universités autonomes recevront 10 % de bonification de l'enveloppe de primes, soit environ 700 000 euros. L'université Paris VI percevra 800 000 euros, ce qui lui permettra de procéder à un certain nombre de recrutements. À cela s'ajoutent la compensation des emplois vacants, qui se monte à 45 000 euros par emploi, et la pérennisation de la compensation des emplois supprimés l'année dernière, du même montant. Les universités auront donc les moyens de recruter les cadres dont elles auront besoin – la difficulté pour elle étant plutôt de trouver des personnes qualifiées.
S'agissant du décloisonnement des disciplines, je partage tout à fait votre avis. D'ailleurs, vous en conviendrez, c'est moi qui ai mis en place les pôles de recherche de l'enseignement supérieur. Mais reconnaissez que dans une ville comme Grenoble, il n'est pas simple de rapprocher sciences humaines et sciences dures…