Il faut en finir avec les fantasmes concernant les classes préparatoires. Pour mesurer précisément les efforts, il faut être conscient de la diversité, de nature comme de montant, des crédits. Aux sommes versées par l'État s'ajoutent en effet des montants correspondant à des contrats passés avec les entreprises, à des actions de mécénat, à des crédits versés par les régions et par les chambres de commerce et d'industrie, ainsi que les frais d'inscription. À périmètre constant, la dépense moyenne de l'État par étudiant passera de 7 801 euros en 2007 à 9 511 euros en 2010. Nous nous rapprochons donc de la dépense moyenne par lycéen, et nous comptons aller très vite au-delà. C'est en effet une honte que notre République finance moins généreusement les lycéens que les étudiants.