Nous avons voulu que cette question soit posée dans toutes les négociations de l'agenda social. Nous avons considéré que la mixité devait s'imposer, au-delà des conseils d'administration, à tous les niveaux de l'entreprise.
La CFDT s'est prononcée pour une mixité proportionnée au pourcentage de femmes et d'hommes dans chaque entreprise et dans chaque secteur professionnel et c'est cette position que nous avons reçu mandat de défendre dans la négociation sur l'évolution des institutions représentatives du personnel. Toutefois, si cette négociation ne peut aboutir au résultat que nous souhaitons, il paraît légitime que la loi intervienne, dans l'intérêt même du syndicalisme.