Qui d'entre nous pourrait accepter que, demain, des historiens, des philosophes, des hommes de lettres ou de science viennent en France participer à des colloques, avec un sparadrap sur la bouche ?
Je voterai contre ce texte parce que rien, dans notre Constitution, n'autorise le Parlement à statuer sur ce sujet. La loi est, certes, l'expression de la volonté générale, mais elle n'existe que dans le respect de la Constitution. Relisez l'article 34 : vous n'y trouverez rien qui permette à la loi de définir l'histoire.