Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, madame la rapporteure, mes chers collègues, au moment où je prends la parole à cette tribune, j'éprouve un grand sentiment de satisfaction.
Satisfaction en effet de voir aboutir une revendication légitime exprimée depuis longtemps par la communauté des Français d'origine arménienne – mais pas seulement par cette communauté. Présent depuis des années à ses côtés, solidaire aussi des efforts du peuple arménien pour rebâtir après la chute du bloc soviétique un avenir commun, je comprends et je ressens la blessure qu'éprouvent les Arméniens face au déni systématique de la réalité de leur histoire.