…n'appellent que des réponses négatives. Ce soir, nous entamons l'examen d'un texte à vingt-trois heures trente et la majorité semble pressée d'en finir. J'ai la faiblesse de penser que les propos de Jean-Jacques Urvoas, qui craignait, il y a deux ans, que le temps de l'agonie parlementaire ne soit devenu réalité, restent d'une brûlante actualité. Le Parlement n'a toujours pas le pouvoir ni l'importance que nous devrions, les uns et les autres, lui reconnaître et lui attribuer. Il doit redevenir un lieu de débat et l'instance privilégiée de la délibération nationale. Hélas, force est de constater que rien n'a changé dans la conception que vous vous faites de l'institution parlementaire.