En outre, ils sont soumis à une concurrence internationale accrue : en Europe, avec l'Espagne, l'Italie, mais aussi dans le monde, avec les pays émergents notamment – la Chine est devenue la troisième destination touristique au monde. Et le relèvement de la taxe va plus particulièrement toucher la petite hôtellerie indépendante.
Dans ce contexte, le Gouvernement est opposé à ce que la compétitivité de l'offre touristique française soit pénalisée.
Si le principe d'encourager un tourisme de séjour est louable, la modulation selon la durée de séjour va compliquer encore davantage cette taxe, dont le recouvrement est déjà difficile et le rendement faible.
Il faut faire attention, s'agissant surtout des tout petits hôtels. Mieux vaut mettre l'accent sur une meilleure coordination des actions entre les différents acteurs que d'augmenter et de rendre plus complexe la taxe de séjour.