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Intervention de Michèle Alliot-Marie

Réunion du 29 juin 2009 à 21h30
Lutte contre les violences de groupes — Article 1er, amendement 5

Michèle Alliot-Marie, ministre d'état, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés :

Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, je serai très brève, car le rapporteur a excellemment exposé les raisons pour lesquelles, monsieur Vaxès, vous faites une mauvaise interprétation de l'intention. Vous connaissez bien ces phénomènes et ce qui se passe dans les banlieues, et vous savez que nos concitoyens attendent d'être protégés. Si l'on identifie parfaitement les bandes, il est essentiel de les empêcher d'agir, car c'est ce dont ont peur nos concitoyens.

Par ailleurs, je tiens à vous préciser, ainsi qu'à Mme Batho, que nous n'avons pas du tout l'intention de rejeter tous vos amendements. Du reste, vous l'avez reconnu vous-même, j'ai déjà accepté l'un de vos amendements et d'autres pourront sans doute l'être également. Il ne s'agit pas d'avoir un esprit de système, mais de tenter de faire le meilleur texte possible. Il est vrai que, lors de la dernière séance, dix de vos amendements ont été refusés. Mais ils l'ont été parce qu'ils relevaient du règlement, voire de la simple pratique, ou parce qu'ils étaient déjà satisfaits par des actions en cours. Lorsqu'un de vos amendements est venu en discussion qui ne visait pas à annihiler la proposition de loi et ne relevait pas du règlement, nous en avons débattu.

C'est ainsi qu'il faut travailler sur un texte comme celui-ci, qui répond à de véritables préoccupations que vous connaissez. Il ne s'agit pas de porter atteinte à des libertés, mais de protéger des gens. D'ailleurs, n'oubliez pas que la première liberté que demandent les habitants de certains quartiers est de voir leur sécurité garantie.

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