Il serait souhaitable que le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale vienne plus souvent devant la Commission des affaires étrangères, car ses analyses touchent des points fondamentaux qui déterminent notre politique étrangère.
Je tiens à souligner que la réduction de 450 milliards de dollars du budget de la défense des États-Unis s'accompagnera, avec le retrait d'Irak et d'Afghanistan, d'une économie de 100 milliards de dollars par an : les moyens disponibles pour l'équipement seront encore supérieurs à leur niveau d'aujourd'hui. Du reste, la recherche-développement est en augmentation permanente. Le souhait des États-Unis d'intégrer l'ensemble de la défense européenne dans leur système reste donc un défi.
J'en viens à ma question : que pouvons-nous savoir de la réalité de l'armement qui circule dans le Sahel depuis la révolution libyenne ?