Les échanges, nombreux et fournis, avaient permis une réécriture partielle du texte, dans le cadre d'une coproduction législative bien comprise, après qu'ont été développées des notions aussi variées que l'opposition entre le lien d'intérêts et le conflit d'intérêts, la transparence du médicament à tous les stades – sa conception, son développement, sa dispensation et son suivi –, les rôles et prérogatives de la nouvelle agence du médicament, la place des ATU dans la prescription, ou encore le rôle des associations de patients dans le système de santé.
Malheureusement, la nouvelle majorité sénatoriale choisissait de faire de la politique politicienne plutôt que de travailler sur le fond du dossier, alors que les députés socialistes, eux, avaient travaillé sur le fond.