Je suis prêt à venir devant vous dès le début de l'année, afin de vous montrer qu'il ne s'agit pas pour moi de penser que l'on peut fermer ce dossier au motif que le texte a été voté.
De la même façon, je souhaite, les choses sont à prévoir dès maintenant, que dans deux ou trois ans, à l'initiative soit du Parlement, soit de l'IGAS, un contrôle complet soit effectué sur la mise en application de ce texte. Certaines personnes toujours en fonction doivent comprendre que c'est à une révolution sans précédent qu'il faut parvenir pour réussir la Conférence.
Je voudrais souligner que Dominique Maraninchi s'est engagé avec beaucoup de courage dans sa mission – c'est entre autres pour cela qu'il a été choisi – et dire à tous les personnels de l'Agence nationale de sécurité du médicament que cette réforme n'est pas tournée contre eux. Je sais qu'ils ont pour la plupart toujours accompli leur mission, mais ils doivent désormais accompagner la mise en oeuvre de la loi de la République et soutenir Dominique Maraninchi dans sa mission. Ce dernier a toujours été prompt à réagir, notamment lorsqu'il a été publiquement interpellé, par exemple par Gérard Bapt, et il n'a pas hésité à prendre ses responsabilités lorsque, dans un autre dossier, la question des liens ou des conflits d'intérêts lui a été posée. Je veux ici l'en féliciter.
Cette loi ne doit pas et ne peut pas être l'otage de certaines prises de position, ou de certaines postures. Je remercie ici les parlementaires, où qu'ils siègent, qui, en faisant abstraction des clivages politiques, se sont profondément engagés sur ce dossier, sans jamais hésiter à reconnaître, quand c'était le cas, que les choses allaient dans le bon sens. Il me semble que cette loi est une loi protectrice pour les patients et qu'elle est nécessaire au rétablissement de la confiance dans le médicament. Si nous voulons garantir l'excellence de notre système de santé, synonyme de sécurité et de progrès thérapeutiques pour les patients, nous devons vouloir qu'elle soit votée. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)