En adoptant hier une question préalable, le Sénat a rejeté ce projet de loi, ce que je regrette. Le texte n'a pourtant qu'un seul objectif : améliorer la sécurité sanitaire des médicaments. Les clivages politiques entre la droite et la gauche auraient donc pu être dépassés.
Je rappelle que, pour que le doute bénéficie au patient – un des leitmotivs de nos discussions – les missions de la nouvelle agence du médicament ont été renforcées par rapport à l'Agence française de sécurité sanitaire des médicaments et des produits de santé, tandis que des mesures garantissant la transparence des liens d'intérêt, pour éviter tout conflit d'intérêts, ont été adoptées.
Je déplore que nous n'ayons pas pu établir un dialogue constructif avec nos collègues du Sénat.