En effet, on oublie trop et que nous sommes avant tout des entreprises, et que nous faisons faire des économies à la collectivité chaque fois que nous accompagnons une personne, que nous la réinsérons dans l'emploi durable ou que nous résolvons ses problèmes de logement.
Notre action doit être évaluée à l'aune de sa rentabilité sociale pour les territoires, car loin de coûter à ceux-ci, nous leur apportons de l'activité. La richesse de nos structures, qu'il s'agisse de l'insertion par l'activité économique ou du social business, repose sur le fait que nous sommes concentrés sur la finalité sociale de nos entreprises qui, n'étant pas délocalisables, ne cessent de chercher des solutions pour ceux qu'elles ont sous leur responsabilité. Cela nous permet d'être des vecteurs d'innovation technologique dans de nombreux secteurs, comme celui des espaces verts, et donc, aussi, des vecteurs de croissance économique ou sociale. Les élus que vous êtes doivent porter ce message dans les territoires.
Chaque fois que j'ai créé une entreprise, on m'a posé deux questions : quel est votre capital social, et quel est votre objet social ? Mais, en fait, le sens du mot « social » a été oublié. Or nous servons deux finalités à la fois : économique et sociale. Dans le cadre du travail que vous lancez, il conviendra de poser la question de la richesse que nos entreprises apportent aux territoires, richesse qui n'est pas mesurée aujourd'hui.