Pour l'État, c'est au préfet et à ses services qu'il appartient d'identifier les besoins. Les régions dans lesquelles les relations entre le conseil régional et les conseils généraux sont bonnes organisent des conférences de financeurs mais, dans d'autres, l'État a du mal à susciter la même collaboration. Nous, au ministère, ne demandons qu'à travailler avec l'ensemble des partenaires. Quant à Pôle emploi, après l'épreuve de la fusion, son nouveau directeur général aura pour consigne de déconcentrer et de laisser plus d'autonomie aux agences pour travailler au plus près du terrain.
Les contrats aidés sont certes de courte durée, mais renouvelables. Ce renouvellement est même souhaitable, particulièrement pour les publics les plus en difficulté, et nous le spécifions. Des expérimentations ont d'ailleurs été menées sur des durées plus longues, allant jusqu'à cinq ans, mais nous tenons à ce qu'elles soient évaluées avant d'être généralisées, compte tenu de nos contraintes financières. La durée d'un contrat aidé n'est donc pas préétablie dès lors qu'il porte des fruits. Nous évaluons chaque situation et prenons nos décisions au cas par cas.