Les représentants des communes et des conseils généraux que nous avons auditionnés se sont plaints d'une certaine déshérence de la médecine scolaire dans le domaine de l'éducation à la santé. Certes, l'enseignement primaire relève de la compétence des communes et l'enseignement dans les collèges de celle des départements, mais ceux-ci n'ont pas les moyens de se substituer à l'État dans cette mission indispensable. Par ailleurs, les médecins libéraux ne pourraient-ils pas participer à la médecine scolaire ?