Je constate une convergence des constats entre les départements et les communes : la multiplicité des acteurs et le fonctionnement de notre protection sanitaire et sociale en tuyaux d'orgue rendent impérative une coordination, pour parvenir à une action transversale. Dans le cadre de ses compétences régaliennes, l'État stratège doit définir des objectifs clairs et peu nombreux : nous n'avons pas besoin en effet d'un « inventaire à la Prévert ». S'attaquer aux quatre fléaux que sont le tabac, l'alcool, la surcharge pondérale et la sédentarité suffirait pour faire reculer les trois quarts des pathologies.
Il est donc nécessaire de faire prévaloir une logique de coordination nationale au travers d'une délégation interministérielle et de décliner cette rationalisation des efforts dans les départements, par l'intermédiaire de la médecine scolaire, de la médecine du travail ou des caisses primaires d'assurance maladie.