Le pragmatisme des propos de Mme Isabelle Maincion, élue de terrain, me réjouit.
Il est clair que personne ne peut plus s'enfermer dans son rôle spécifique mais la disparition de la médecine scolaire et la désertification médicale en milieu rural, qui empêchent la prévention, la rendent dans le même temps encore plus nécessaire pour pallier ce manque de médecins !
Puisque les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ont des difficultés à disposer d'un médecin coordinateur, qu'il est délicat d'organiser la prévention dans les maisons départementales des personnes handicapées, et que la médecine scolaire et les services de la protection maternelle et infantile ne trouvent pas de médecins en nombre suffisant, pourquoi ne pas s'organiser par bassin de vie en y créant un pôle de médecins de prévention pour intervenir dans tous ces lieux ? Nous sommes condamnés à innover.