Notre pays a été l'un des premiers territoires à bénéficier d'un diagnostic territorial de santé, la direction régionale des affaires sanitaires et sociales ayant envisagé d'en faire une zone un peu expérimentale en raison des graves problèmes d'accès aux soins qu'y a entraînés la chute de la démographie médicale. Nous nous sommes très rapidement aperçus que l'échelle – cent cinq communes, soixante-dix mille habitants – était trop petite pour mener à bien ce diagnostic quantitatif sur certaines pathologies, et qu'un diagnostic qualitatif était nécessaire. L'observatoire régional de santé n'ayant pas pu nous l'offrir, nous nous sommes tournés vers l'observatoire des territoires, dont la mission est à la fois économique et sociale – en ce moment, nous essayons d'ailleurs de constituer une base de données de développement durable. Cela étant, on m'a assuré la semaine dernière que l'observatoire régional de santé proposait maintenant ce type de diagnostic, mais ces observatoires sont de petites structures…