Aucune enquête, là encore, n'a été réalisée, mais des actions spécifiques sont menées car les présidents de conseils généraux sont très sensibles aux questions de nutrition. Cependant, si nous pouvons inciter les collèges, par exemple, à recourir aux productions locales pour leurs cantines, nous leur demandons également de passer des appels d'offres afin de réduire le coût des repas, ce qui se traduit par une moindre qualité diététique…
Dans la Marne, nous menons avec les associations de lutte contre l'obésité des actions en quelque sorte « facultatives », qui risquent d'être abandonnées en raison des restrictions budgétaires mais qui sont efficaces parce que nous ciblons un public précis – vingt-deux mille collégiens –, à la différence des bilans de santé pour lesquels les caisses primaires d'assurance maladie ont dépensé argent et énergie en vain.