Il s'agit de la prévention des accidents de la vie quotidienne et, notamment, des chutes. Il est parfois difficile de faire comprendre aux personnes âgées qu'elles ont intérêt à enlever les tapis pour ne pas trébucher, ou à faire de la place dans une pièce encombrée pour pouvoir y circuler facilement avec leur déambulateur. Ce genre de prévention, qui relève vraiment de la responsabilité des conseils généraux, permet de les maintenir à domicile – et donc d'économiser sur les dépenses d'allocation personnalisée d'autonomie. Dans le même esprit, je m'efforce de développer la télésurveillance. La sécurité sociale, quant à elle, devra s'intéresser à la télémédecine pour rationaliser certains dispositifs, ce qui allégera d'autant la charge des organismes d'assurance maladie.
Ce qui me guide en l'occurrence, ce n'est pas un souci sanitaire, mais celui de prévenir la dépendance. L'agence régionale de santé peut avoir là un rôle de supervision, étant entendu que chacun doit, dans le cadre de loi actuelle, rester dans le champ de ses compétences – mais c'est peut-être là que réside la difficulté, la frontière entre le sanitaire et le médico-social n'étant pas clairement tracée.