Le département ne joue certainement pas un rôle de premier plan et, de surcroît, tous les départements ne sont pas de la même manière impliqués dans ces actions, car la répartition des compétences est variable de l'un à l'autre. Le champ d'intervention le plus fréquent est la vaccination, qui relève de la protection maternelle et infantile. La vaccination se situe à la jonction du médico-social et du sanitaire, domaine dans lequel les conseils généraux ne souhaitent pas s'impliquer, compte tenu des conséquences financières que cela ne manquerait pas d'occasionner. Cela étant, la moitié des départements ont choisi de conserver cette compétence, qui est exercée d'une manière relativement correcte même si les vaccinations sont effectuées à 80 % par les médecins libéraux. Les enfants bénéficient d'un suivi régulier dans le cadre de la protection maternelle et infantile jusqu'à l'âge de six ans, les médecins généralistes prenant ensuite le relais – à un moment, d'ailleurs, où les maladies se font moins fréquentes.