Monsieur le ministre, je vous remercie de me donner raison, tout en ne soutenant pas tactiquement mon amendement, et de donner tort au rapporteur, puisque vous venez d'indiquer vous-même que le Gouvernement souhaite que la réforme des aéroports permette l'introduction du secteur privé.
Le problème n'est pas dans l'organisation actuelle, mais dans son évolution. J'ai bien entendu vos propos et j'espère qu'ils seront écrits noir sur blanc, afin que l'on sache que le Gouvernement reste extrêmement vigilant sur la stabilité du fonctionnement des aéroports et qu'il n'est pas favorable à leur privatisation compte tenu de nos spécificités. En langage clair, cela signifie que vous vous engagez à ce que le capital de la future société reste à dominante publique – au minimum 51 %. Si vous me le confirmez, je suis prêt à retirer mon amendement.
Monsieur le ministre, j'attends votre réponse.