Je rejoins la préoccupation de M. Vitel, et si l'intérêt majeur que représentent les espaces maritimes n'est pas affirmé dans le Livre blanc, nous aurons du mal ensuite à traduire les déclinaisons que cela implique dans le cadre de l'équilibre de nos forces et dans les différents arbitrages.
La révision du Livre blanc inquiète les militaires. Ayant été assez peu associés à la préparation du précédent document, ils en ont conçu une assez grande frustration. Il serait bon qu'aujourd'hui, ils n'aient pas le sentiment d'être tenus à l'écart de la réflexion. Alors que la définition de la politique de défense leur échapperait, ils seraient simplement tenus de « faire le job » lorsqu'on le leur demanderait. Il est bon d'associer les militaires à la réflexion d'autant qu'ils sont en période d'intense restructuration – une de plus ! – et que les conséquences en sont rudes.
Monsieur le président, peut-être serait-il intéressant d'avoir quelques contacts avec nos collègues des commissions compétentes des Parlements allemand et britannique.