On ne peut qu'approuver les propositions présentées par Jean-Pierre Gorges, mais le problème majeur est celui de la faiblesse des crédits effectivement mobilisés. Je ne suis pas surpris par l'observation du rapport selon laquelle « les présidents et les conseils d'administration des universités ont été “pris par surprise”, n'ayant pas défini de projet à l'avance, dans la mesure où mener à bien la construction ou la rénovation du bâti n'avait jamais relevé de leur compétence », puisque j'observe que le volet universitaire du contrat de projets entre l'État et la région Centre connaît, lui aussi, un retard considérable. Quels motifs vous permettent d'être plus optimistes pour 2012 ? Ne faudrait-il pas imaginer d'autres dispositifs, tels que des délégations de maîtrise d'ouvrage qui feraient intervenir des collectivités locales, afin d'accélérer la réalisation des programmes ? Dans ma région, des projets n'ont pas pu éclore alors même que, contrairement au passé, il y avait des financements.