Le rapporteur nous assure que l'on sait comment fonctionne une salle des marchés. Je rappelle pourtant que, dans le cadre des travaux de la commission d'enquête sur les mécanismes de spéculation affectant le fonctionnement des économies, la secrétaire générale de l'ACP nous avait expliqué les difficultés auxquelles les contrôles se heurtaient.
En particulier, le courtage haute fréquence, ou high-frequency trading, échappe aujourd'hui à tout contrôle. Contrairement à ce que nous avait affirmé à l'époque le président d'Euronext Paris, il y a aujourd'hui plus d'opérations sur les pôles de liquidité – dark pools – que sur les marchés régulés.
Je crains que toutes ces auditions n'aient guère d'utilité car nous nous heurtons toujours à la même langue de bois : nous n'avions pas vu venir la déconfiture de Dexia et, aujourd'hui, c'est la presse qui nous alerte sur la situation de Groupama !