Nous sommes aujourd'hui amenés à nous prononcer sur la publication d'un nouveau rapport qui porte, comme vous l'avez tous souligné, sur un sujet important, celui de l'éducation. Il fait débat, comme le démontre votre présence aujourd'hui.
Je ne m'attarderai pas sur la question du taux de présence aux réunions de la mission. Tous ont été très présents, mais il est vrai que le « boycott » initial des travaux a pu créer des difficultés : certains membres de l'opposition n'ont ainsi assisté qu'à la moitié des auditions – ce qui n'a pas été le cas de Mme Marie-Hélène Amiable qui a assisté à l'ensemble d'entre elles. Je comprends cette posture, mais elle a pu conduire à des difficultés de compréhension du rapport.
Le corps du rapport fait état, en toute sincérité, de l'avis de spécialistes de grande renommée. Pour que les choses soient bien claires, je précise que je suis attaché au concours de l'agrégation qui sanctionne un niveau d'excellence. La proposition initiale n° 5 qui faisait polémique a donc été retirée du rapport, comme vous le souhaitiez au mois de juin dernier. La proposition initiale n° 20 a également été supprimée, car nous sommes attachés à la reconnaissance des mérites par les concours de la fonction publique d'État. Vous devriez en être satisfaits.
Comme vous l'a proposé Madame la présidente, vous avez la possibilité de transmettre des contributions écrites qui seront annexées au rapport ; le compte rendu de notre actuelle réunion figurera également dans ce dernier.
Je tiens, en conclusion, à remercier les commissaires membres du groupe UMP de leur soutien en faveur de la publication du rapport. Celui-ci aborde un sujet qui fait débat et qui sera sans aucun doute discuté dans le cadre de la campagne présidentielle.