Je voterai en faveur de la publication du rapport, car autorisation de publication ne vaut pas approbation sur le fond. S'agissant de l'agrégation, je me suis élevé, lors d'un précédent débat, contre la proposition de suppression de ce concours en droit et sciences économiques. Je pense qu'il est en effet extrêmement dangereux de supprimer les « barreaux de l'échelle », sans lesquels on ne peut monter au sommet. J'aurais donc préféré que le rapport affirme que si l'agrégation n'est pas la voie unique d'accès à l'enseignement, elle en demeure la voie d'excellence. Elle ne doit pas devenir l'exception. J'estime en outre que nous devons lutter contre la tendance à une « secondarisation » de l'université et à une « primarisation » de l'enseignement secondaire. La dimension nationale des concours et l'excellence des enseignements auraient pu tout autant être affirmés que la proposition de « dissoudre », à terme, l'agrégation dans je ne sais quel master. En effet, à l'université, les masters n'ont pas toujours la qualité que l'on veut leur prêter.