Au mois de juillet dernier, j'avais été heurté, comme nombre de mes collègues du groupe UMP, par la proposition n° 20 et nous avions demandé que le rapport soit revu. Mais nous aurions très bien pu autoriser sa publication à ce moment-là ! Un nouveau travail a été effectué. Au total quatre-vingt-douze personnes ont été entendues ; il serait tout à fait normal que le rapport fasse état de leur audition.
Ce n'est pas par dogmatisme que nous avons demandé que la proposition n° 20 soit retirée du rapport, mais afin qu'elle puisse faire l'objet de réflexions de la part des enseignants et des universitaires. À présent, on nous demande de publier le rapport adopté par la mission. Nous le ferons car il semble important de reconnaître le travail des uns et des autres ; c'est également une question de respect à l'égard de toutes les personnes auditionnées. Et je rappelle qu'il nous est arrivé d'autoriser la publication de rapports dont nous n'approuvions pas le contenu au plan politique. C'est cela, la démocratie !