Toutefois, nous sommes réservés quant à sa généralisation car les marchés de fruits et légumes par exemple sont extrêmement volatils. Par ailleurs, l'Union européenne s'y opposerait sans doute.
On nous propose ensuite de définir un prix minimum indicatif pour chacune des productions. Mais un prix minimum indicatif pour chaque type de production renvoie au prix de revient, lequel dépend des coûts de production et, par conséquent, peut varier grandement.
De même, les députés centristes restent dubitatifs concernant la proposition de l'article 3, à savoir la mise en place d'une négociation annuelle sur les prix permettant de déterminer un prix plancher d'achat aux producteurs. Compte tenu de la grande diversité des produits concernés, cette grand-messe aurait à notre sens d'extrêmes difficultés à aboutir.
Finalement, la meilleure des pistes, à défaut d'être la solution parfaite, reste la contractualisation que nous avons soutenue avec la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche.