Je suis agréablement surprise de constater que des mesures simples peuvent aboutir à des résultats spectaculaires – je pense au plomb, au benzène et aux pluies acides. Malheureusement, en dépit de ces progrès, la présentation de la situation actuelle n'en demeure pas moins effrayante…
Ma circonscription compte deux SCOT. Or je n'ai jamais entendu parler de la qualité de l'air à l'occasion du travail mené dans le cadre de ces schémas : la communication dans ce domaine est-elle bien celle qu'il faudrait souhaiter ?
Je pensais naïvement que la pollution atmosphérique touchait principalement les villes. Je découvre que les campagnes sont loin d'être épargnées puisque, selon le document remis, l'agriculture contribuait en 2009 à hauteur de 36 % à la concentration en PM10. Quels composés en sont principalement à l'origine ? Entre le SO2, le NO2, les PM10 et les PM2,5, lesquels sont les plus dangereux – s'il est possible d'établir une hiérarchie ? Vous avez parlé de la pollution en provenance de Pologne : après le « plombier polonais », le « pollueur polonais » ?
Enfin, a-t-on analysé l'air que nous respirons à l'intérieur de l'Assemblée ?