Les trois questions sont liées.
Concernant le dépistage du cancer du sein, dont on a vu les limites, je ferai trois observations. D'abord, le taux de dépistage fait partie des indicateurs arrêtés en liaison avec l'État et les agences régionales de santé dans le cadre du contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens. Ensuite, nous travaillons avec l'assurance maladie sur l'efficience et l'homogénéisation des pratiques dans les centres de gestion, dont nous partageons la charge. Enfin, des campagnes d'information sur la nécessité de se faire dépister ont été lancées. Mais la communauté scientifique s'interroge sur les bonnes pratiques, sur les populations à dépister et sur les conditions de ce dépistage. Nous avons saisi la Haute Autorité de santé à ce propos.
Il appartient en particulier à la Haute Autorité de santé de déterminer les référentiels, les bonnes pratiques et les normes concernant les différentes pathologies. Nous arrêtons nos politiques sur le fondement de ses avis.
Enfin, pour ce qui est de l'hypertension artérielle, nous allons constituer un groupe qui sera chargé d'étudier sa définition et sa prise en charge.