J'entends bien, mais cela nous renvoie au propos liminaire : il faut un stratège et une responsabilité clairement identifiée. L'État, dans ses fonctions régaliennes, tant en matière de santé que d'éducation ou de travail, dispose tout de même d'une légitimité et d'une autorité qui devraient lui permettre de mener aisément ce type de programmes.
S'agissant de l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé, son rôle s'impose avec la force de l'évidence. L'expérimentation que j'évoquais a d'ailleurs été conduite par la structure régionale de cet institut.
Quant à l'action des agences régionales de santé, elles sont de qualité variable : nous avons auditionné un président de caisse primaire d'assurance maladie, celle des Yvelines, qui nous a indiqué qu'il n'avait pas d'interlocuteur quand il voulait évoquer des actions de prévention.