Il faut bien distinguer deux choses.
D'une part, le Parlement a en effet souhaité que les personnes qui demandent à bénéficier de l'aide médicale de l'État versent chaque année une petite participation financière. Nous sommes en train de mettre en oeuvre cette disposition. Il est donc encore trop tôt pour en faire le bilan. Nous verrons si l'on nous signale des difficultés ; pour l'heure, nous n'avons pas eu d'échos négatifs.
D'autre part, notre expérimentation vise à vérifier si les populations concernées adhéreront ou non à notre proposition. Il se peut fort bien que, pour diverses raisons, elles se montrent réticentes à s'inscrire à des examens médicaux. Pour l'instant, la réponse semble positive. L'enjeu est également d'avoir une connaissance ce que de tels examens permettront de diagnostiquer et, par voie de conséquence, les frais qu'ils permettront d'éviter à la collectivité publique, dans la mesure où ces populations peuvent souffrir de pathologies lourdes ; dans ce cas comme dans bien d'autres, il vaut mieux prévenir que guérir.